Cris et silences

Il y a peut-être là un élément d'explication de cette étrange fascination à prendre des photos du quotidien. Grappillés au cœur du quotidien, ces clichés sont comme extraits des interstices du réel, que notre œil peine à interroger même s'il est conscient qu'il y a là beaucoup à découvrir. En les voyant ainsi regroupés, je comprends que ces étranges cris viennent de là, du plus profond, oxymores photographiques troublant la conscience du réel. En contre point des images du silence de l’enfant qui rêve ou qui s'endort, ils résonnent ailleurs, nous entraînent. Que disent-ils ?